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En cours, j’entends souvent les mêmes phrases : « Le français est trop dur », « Il faut être parfait pour parler », « C’est une langue de riches ». Ces idées découragent… et elles sont fausses. Mon objectif ici : dédramatiser, encourager et montrer une approche vivante du FLE. Le français n’est pas un mur : c’est une porte. On l’ouvre pas à pas.

1) « Le français est trop dur »

Le français a ses pièges (genre, accords, lettres muettes), mais il possède aussi des régularités très utiles : les familles de mots (nation, national, international), la construction SVO (sujet–verbe–objet) très fréquente, les marqueurs logiques (mais, donc, parce que) qui structurent la pensée. En classe, je travaille par blocs utiles (expressions prêtes à l’emploi) et routines (saluer, demander, décrire). Résultat : on communique vite, même avec un français simple. Difficile ? Oui parfois. Impossible ? Non.

2) « Il faut être parfait pour parler »

Parler, c’est accepter l’erreur. Elle n’est pas un échec : c’est un outil d’apprentissage. Si vous attendez la perfection, vous ne parlerez jamais. Mon conseil : un objectif de clarté, pas de pureté. Faites des phrases courtes, vérifiez que l’autre comprend, reformulez. J’utilise souvent la règle 80/20 : 20 % des structures vous donnent 80 % des situations. Et pour la précision, on affine ensuite. Parler d’abord, corriger ensuite.

3) « L’accent doit disparaître »

Un accent n’est pas un défaut ; c’est une carte d’identité sonore. L’enjeu n’est pas de l’effacer, mais d’être intelligible. On travaille donc l’intonation (dire la phrase comme une ligne mélodique), quelques sons clés (u/ou, é/è), et le rythme (groupes de mots). Le français est plein d’accents différents : marseillais, québécois, belge, suisse, africains… Le vôtre a sa place, dès lors que l’on vous comprend.

4) « Le français, c’est une langue de riches »

Apprendre demande du temps, pas forcément beaucoup d’argent. Il existe des ressources gratuites ou très abordables : bibliothèques, radios, vidéos sous-titrées, clubs de conversation, tandems, événements culturels locaux. En cours, je propose des parcours modulables et des exercices du quotidien : lire un menu, demander un renseignement, écrire un message. Le français est une langue sociale : on progresse en la vivant, pas seulement dans les livres.

5) « Apprendre, c’est mémoriser des listes »

Les listes pures ne suffisent pas. Le cerveau retient mieux ce qui a du sens et revient souvent. Je combine input (écouter/lire beaucoup, à votre niveau +1), output (parler/écrire), et micro-rituels : 10 minutes par jour pour 1 dialogue + 1 phrase à réutiliser. On ancre aussi par le projet : préparer un voyage, réussir un entretien, comprendre une chanson. La mémoire aime les histoires, pas les colonnes de mots.

Comment je travaille (en bref)

Le français n’est pas réservé aux « bons élèves ». C’est une langue vivante, faite pour rencontrer et raconter. Si vous l’abordez avec curiosité et méthode, elle vous répondra. C’est du moins mon avis qui dicte mon approche. Mes cours sont ainsi fondés sur 4 piliers.

  • Confiance : on parle dès la première séance, avec ce qu’on a.
  • Clarté : priorités, pas de surcharge.
  • Culture : films, photos, situations réelles.
  • Continuité : petites actions, tous les jours.

Pour aller plus loin

  • Consultez ma page « Cours » ICI.
  • Contactez-moi pour en discuter ICI.
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